Planche I. Le fourneau à faire le métal
- Marmite du plomb.
Elle est de fer fondu, et de 14 ou 15 pouces de
diamètre sur 10 ou 11 de profondeur.
- Fourneau du régule, de 16 ou 18 pouces en carré,
traversé dans le milieu d'une grille en barreaux de fer.
- Marmite du régule avec son couvercle de fer.
Le charbon remplit les interstices
du fourneau et de la marmite.
- La même en grand.
Elle a 10 à 11 pouces de diamètre sur 8 ou 9 de profondeur.
- Creuset.
On en met quatre à la fois #dans le fourneau du régule,
lorsqu'on ne se sert pas de marmite.
- Pain de régule.
- Pinces pour enlever le creuset. On se sert de l'une ou de l'autre ;
l'une l'embrasse circulairement, l'autre le pince en dedans et en dehors.
- Cuiller à survider le métal de la marmite dans les lingotières.
- Lingotière.
- Plaque de tôle pour boucher l'ouverture du foyer lorsque l'on survide.
- Lingots de métal.
- Masse pour casser les lingots.
Planche II. Fourneau à fondre les lettres
- Fourneau, monté sur un pied en forme de banc, enduit par dessus d'une couche de plâtre ; l'ouverture du foyer est fermée par une porte de tôle,
qui entre d'un côté dans deux gonds, et se ferme de l'autre par un loquet. Le dessous est le cendrier, dans
lequel on voit un fourgon de fer pour arranger le feu.
- Banc de 3 pieds de long sur 14 ou
#15 pouces de large. On voit sur le banc qui est en face,
une petite boîte dans laquelle l'ouvrier met les matrices dont il a besoin. Plus un petit billot de bois, dit coin,
pour reculer les registres du moule ; un petit couteau pour émonder ou couper la lettre qu'il faut mettre
d'approche, etc. Il y aussi pour chaque banc un petit marteau et un tiroir.
- Cuillère de fer fondu à trois séparations, pour faire fondre le métal. Elle a 7 ou 8 pouces de diamètre.
- Cuillère pour couler le métal dans le moule.
- Feuille de tôle avec un rebord plié d'équerre, pour recevoir les parcelles du métal fondu qui s'échappent.
- Chappe de terre cuite, en deux parties cylindriques retenues avec du fil de fer ; elle
embrasse le tuyau de tôle à la hauteur de 18 ou 20 pouces, pour garantir l'ouvrier de la trop
grande chaleur dudit tuyau.
- Lampe de cuivre ou de fer blanc pour éclairer les fondeurs.
- Fourneau d'usage en Allemagne, en Hollande, etc.
Il est formé de briques et couvert# carrément d'une planche ; il reçoit à l'entour trois ou quatre ouvriers qui
puisent tous dans une seule et même cuillère. Ce fourneau est garni de feuilles, de petites cuillères
à fondre, du tuyau et de sa chappe. Un moule fermé est figuré sur un coin de la table.
L'ouverture que l'on voit dans le corps dudit fourneau est la ventouse et le cendrier ;
au côté opposé est l'ouverture du foyer, séparé du cendrier par une grille sur laquelle on met du charbon de
terre ou des tourbes.
- Pelle, pour le feu.
Planche III. Divers instruments pour la taille des poinçons
- Calibre pour le romain et pour l'italique.
- Calibre de pente.
- Beuveau, ou fausse équerre.
- Différents calibres mobiles.
- Calibre d'acier à pointes pour tracer sur le poinçon
les barres du plain-chant.
- #Calibre pour la musique ; un côté est pour tracer les barres,
l'autre pour la distance des queues des notes.
- Calibre de laiton pour la musique. Les diverses entailles sont prises sur un et plusieurs corps,
une ou plusieurs épaisseurs de notes,
et pour l'inclinaison des traits-obliques qui forment et lient les croches.
- Tas percé d'un trou carré, pour recevoir le morceau d'acier destiné à être contrepoinçonné.
Ce poinçon est retenu et pressé par les vis entre les parois du tas. Celui-ci se monte sur un
pied de bois.
- Autre tas vu de deux faces ; un côté sert pour contrepoinçonner,
ou pour travailler le poinçon au burin, etc. l'autre sert à frapper les matrices
qui n'ont pas besoin d'un grand effort ;
autrement on se sert d'une petite enclume montée sur un pied.
- Loupes pour grossir les objets.
- Petit calibre de traits, pour tracer les pleins et déliés des grosses lettres
de deux points.
- Guide. Il est retenu par l'empattement dans un étau. On présente, dans l'angle, le
poinçon dressé et poli, et on trace dessus avec le calibre 5 ou 6 barres du plain-chant
ou de la musique.
- Poinçon dressé et marqué des traits
#du calibre pour les barres de plain-chant
ou de musique.
- Cinq corps de filets liés ensemble pour modèles de la distance des barres
de plain-chant et de la musique.
Planche IV. Suite des instruments pour la taille des poinçons, etc.
- Pointe tranchante
- Pointe à tracer.
- Justification avec trois m, lesquelles servent de modèles à la justification
des matrices et à la fonte des lettres.
- Jeton servant de niveau pour l'alignement des lettres, etc.
- Autre jeton entaillé de dix lignes et demie, qui sert de calibre pour la hauteur
en papier.
- Pierre à l'huile, montée sur un fût de bois.
- Équerre à polir, avec un poinçon posé dans l'angle.
- Boisseau de cuivre pour contenir les petites limes.
- Boîte avec des cases, pour mettre les
#poinçons à mesure qu'on les fait ;
le couvercle est figuré au dessus.
- Poinçon garni en dessus d'un accent lié avec du fil ciré.
- Le même poinçon entaillé sans son accent.
- Accent aigu, grave ou circonflexe, etc. pou remplir l'entaille du poinçon 11 où il est
retenu avec un fil ciré. On place ces accents sur les poinçons des voyelles, pour éviter de graver
autant de poinçons que de lettres accentuées.
- Tige d'acier contrepoinçonnée pour un M.
- Le même poinçon fini.
- Le contrepoinçon de l'M sur deux faces.
- Brosse pour nettoyer le poinçon en le gravant.
- Pince-longue pour tremper les poinçons, etc.
- Gratte-bosse, composé de fils de laiton, pour nettoyer le poinçon, après être trempé.
- Petite masse pour contrepoinçonner, ciseler, etc.
#Planche V. Moule à fondre les lettres
- Moule entier et fermé.
- Moule ouvert, présentant la Pièce de dessous.
- Idem... Pièce de dessus.
- Tourne-écrou.
- Tournevis.
Planche VI. Détail du moule
- Bois garni d'un archet et du crochet.
- Pièce du dessus vue en dessous.
- Vis du bois.
- Platine.
- Porte-heurtoir.
- Heurtoir.
- Jets, l'un vu en dessus, l'autre en dessous, avec leurs vis, écrou et virole.
- Hausse qui s'adapte sur la longue-pièce et sur le blanc par deux mamelons qui entre
dans deux cavités faites à la longue-pièce.
- Blanc. La vis qui est au dessus, dite vis de blanc, sert à lier le blanc sur la
#longue-pièce,
l'autre qui est à côté sert à lier la longue-pièce sur la platine.
- Hausse de corps qui est serrée entre le blanc et la platine par la potence et la vis du
blanc.
- Potence. Elle traverse le blanc, la hausse, la longue-pièce et la platine,
et les lie ensemble sur l'écrou qui est figuré dessous.
- Longue-pièce.
- Vis du registre.
- Registre avec son écrou et sa virole.
- Porte-heurtoir pour les caractères de plain-chant, avec les deux vis qui le fixent sur la platine.
- Heurtoirs qui entrent l'un sur l'autre, pour faire les différentes portées du plain-chant.
Le porte-heurtoir sert de premier heurtoir.
- Jobet.
- Gimblet.
- Cran dont la partie courbée entre dans un trou de la
longue-pîèce à l'endroit où il est figuré.
- Dressoir. Morceau de fer taillé d'équerre ; on pose le blanc du moule dans l'angle du dressoir que l'on promène
sur la Glace, et on lime les inégalités du blanc marquées
#ou éclaircies par la glace,
jusqu'à ce que le blanc porte également sur ladite glace du côté où se forme le corps.
Voyez pour les moules p. 191.
Planche VII. Moule d'usage en Allemagne, en Hollande, etc.
- Pièce de dessous.
- Pièce de dessus.
- Une des dites pièces vue en dessous, pour faire voir comment le jet
et le heurtoir sont liés à la longue-pièce.
- Jet. les deux vis qui sont à côté passent dans les deux entailles, et s'emboîtent
dans les écrous marqués vis-à-vis dans la longue-pièce.
- Longue-pièce, creusée en dessous pour la rendre plus légère.
- Blanc fixé sur la longue-pièce par une vis, dont la tête plate
remplit le creux marqué audit blanc, et s'emboîte par l'autre extrémité dans l'écrou fait à la
longue-pièce.
- Vis du blanc.
- Cran qui se pose sur la longue-pièce
#où il est retenu
seulement par le blanc, sous lequel il est arrêté par la petite tête qui entre dans une cavité.
- Couplet. Il tient lieu de potence, et sert à faire couler les deux pièces du
moule l'une sur l'autre entre le registre et le dit couplet. Il est fixé sur la
longue-pièce par la vis qui est figurée au dessus.
- Registre retenu sur la longue-pièce par la vis qui est au dessous.
- Heurtoir fixé sous la longue-pièce par la vis qui est à côté.
- Lettres fondues sorties du moule et vues sous différentes faces avec
leur jet et sans jet. Voyez p. 197.
Planche VIII. Le prototype et différents instruments
- Prototype. C'est une espèce d'étalon pour fixer la force et la
correspondance générale des corps des caractères.
La retraite qui est au haut et en dehors est un calibre de dix lignes et demie de profondeur,
pour guider la hauteur en papier des mêmes caractères.
- Ligne ou mesure juste, fixe et
déterminée# que doit avoir la longueur
intérieure du prototype. Pour rendre cette mesure juste, j'ai évalué la retraite que le papier
peut faire en séchant, après être imprimé.
- Calibre-mat. Il a dix lignes et demie de profondeur ;
il sert à vérifier la hauteur en papier : pour cet effet la lettre est mise dans
l'angle, et le coussinet 4 à côté ; on pose le jeton sur
l'extrémité des parties, pour voir si la lettre est de la hauteur du calibre.
- Coussinet du calibre-mat ; il a dix lignes et demie de hauteur.
- Glace. Elle sert à vérifier l'épaisseur ou le corps des lettres ; on
en pose trois sur lesquelles on présente le jeton pour s'assurer de l'égalité.
Elle sert encore à dresser plusieurs pièces des moules. Cette glace doit être un peu grenue,
comme elle se trouve à la Manufacture des Glaces lorsqu'elle est dressée et non polie.
On donne ce grenu à un morceau de glace poli en mettant entre deux morceaux de glace du
sablon en grès très fin et mouillé, et frottant les deux morceaux l'un sur l'autre.
- Chappe. Lorsque les matrices sont justifiées pour la ligne,
la hauteur et l'approche, on les met l'une après l'autre dans la chappe que
#l'on serre ensemble
dans l'étau. On lime du cuivre
de la matrice tout ce qui excède la chappe, en suivant le creux de l'encoche et du
talon ; par là, toutes les matrices sont de la même hauteur.
- Matrice vue sur trois faces, celle du milieu portant son attache,
qui est un morceau de peau lié avec un fil.
- Matrice de cadrats.
- Matrice d'espaces.
- Couteau à créner.
Planche IX. Moule à réglets et à interlignes
- Pièce de dessus.
- Pièce de dessous.
- Registres mobiles pour pour monter et descendre à la hauteur de la noix.
- Joues. Elles excèdent les longues-pièces, ainsi qu'on le voit à celle de dessous.
- Longues-pièces.
- Bois retenus aux longues-pièces par 2 vis.
- Charnière.
- Vis de charnière ; son écrou est à la pièce de dessous sur laquelle
elle lie la charnière.
- #Jet. Il excède un peu la longue-pièce, et il est fixé sur une platine par une vis.
- Noix. Elle est retenue par une vis qui traverse la longue-pièce ; on en change
à chaque épaisseur de réglet.
- Mentonet. Il retient la noix d'équerre, et reçoit la joue de la pièce de dessus.
- Lame de métal sortie du moule.
- Clavette pour recevoir les registres par deux écrous qui entrent dans les deux
bouts vissés. La visse qui est au dessus est pour fixer la clavette dans une entaille faite sur
la longue-pièce de dessus, à l'endroit où sont les registres.
Moule à interlignes
A. Pièce de dessous.
B. Pièce de dessus avec un crochet piqué dans le bois pour décrocher la lame.
C. et fixé à vis sur une platine. Ce jet excède de la longue-pièce de dessous de
toute l'épaisseur de l'interligne.
D. Hausse de jet. Elle sert à exhausser le jet à une nouvelle épaisseur, en la serrant entre
le dit jet et la platine par la vis qui la traverses et qui a son écrou
E. Registre mobile, arrêté par une vis
#marquée au dessous ; il est fixé à volonté sur
la longue-pièce par le moyen de la rainure que l'on voit à cette figure représentée seule. Le
bec de ce registre entrant successivement dans les crans marqués à la figure H, fait
monter ou descendre les deux pièces du moule l'une au dessus de l'autre ; ce qui allonge
ou raccourcit la lame comme on le veut.
F. Talon fixé au bas de la figure B par la vis et la
virole qui y sont représentées ; l'écrou est au bout de la longue-pièce.
On fait monter
ou descendre ce talon de façon qu'il ait la même saillie que le jet.
G. Longues-pièces.
H. Joues. Celles de la pièce de dessus est crénelée de 10 ou 12 crans, chacun
numéroté pour guider l'ouvrier à poser le bec du registre dans celui qui est destiné à la
longueur de l'interligne qu'il doit fondre.
I. Bois du moule.
K. Ajoutoir. Les trois parties qui répondent au talus, à la longue-pièce et
au registre, suivant la figure des pièces de dessus et de dessous, entrent par les
fiches apparentes dans des trous faits aux longues-pièces, et sont serrées entre elles et les
joues
par les vis des dites #joues. Ces ajoutoirs servent à élargir un moule à réglets qui serait fait
de même ; cela le met à la hauteur des caractères de Lyon, des Flandres, etc. lesquels
sont plus hauts que ceux qui ont été fixés par les Règlements.
L. Lame d'interligne fondue.
Planche X. Moule à cadrats de fond
- Pièce de dessous entière.
- Pièce de dessus entière.
- Jet. Il excède un peu les joues en dedans, pour rendre le jet fondu plus aisé à casser.
- Platines qui font partie des longues-pièces ; elles retiennent les jets par deux vis.
- Longues-pièces de 9 ou 10 pouces de long sur deux de large ou environ.
- Joues fixées aux longues pièces par les vis apparentes à la figure 7.
- Joue de la pièce 2 vue en dehors et creusée, pour rendre
le moule plus léger ; les deux dez sont pour recevoir les vis du cocret.
- Cocrets fixés sur la longue-pièce par des vis qui traversent l'empâtement d'en bas ;
celui d'en haut reçoit une vis garnie d'un petit manche
#de bois. Les vis du cocret
servent à presser les deux pièces du moule l'une sur l'autre à chaque cadrat que l'on fond.
- Coulisseau. La longueur du cadrat se fait en haussant ou en baissant le coulisseau, que l'on
fixe par la vis et la virole apparente.
- Plaque retenue par deux vis sur la joue. Elle sert à soutenir la pièce de dessus et à la faire
couler carrément sur celle de dessous.
- Registre fixe vissé sur le jet.
- Registre mobile retenu par une vis qui a son écrou dans le jet. Le moule
étant fermé et pressé sur le coulisseau, on approche le registre mobile sur le fixe, qui
sert de point d'appui à l'autre. Cela détermine la largeur du cadrat par en haut, comme
fait le coulisseau par en bas.
- Tenon. C'est une petite barre de fer arrondie par les deux bouts saillants, et retenue
par une vis dans une entaille à fleur du bois.
- Fourche de fer avec un manche de bois. Elle sert à appuyer la pièce de dessus sur celle de dessous,
en embrassant les tenons et appuyant la traverse sur le moule.
- Bois du moule retenu par deux vis.
- Cadrat fondu tel qu'il sort du moule ;
on l'enlève avec une pince plate.
Les principales
#parties de ces trois derniers moules sont
de cuivre.
Planche XI. Le coupoir de fer
- Buffet, garni de toutes les pièces du coupoir. Il a un tiroir sur le devant
et un bas d'armoire fermé de deux portes dans toute la longueur. À gauche est une planche à
rebord pour poser les rabots ; un chandelier à branches pliantes est placé sur un
des angles. Ce buffet est couvert dans la moitié de sa longueur d'une forte planche qu'on
nomme TABLE, laquelle reçoit les tablettes.
- Coffre pour recevoir les rognures de métal : sur le devant à droite est
une petite tablette qui soutient la brosse et le taquoir. Ce dernier est un petit
morceau de bois pour taquer les lettres par le pied et les faire descendre sur le fond
du justifieur.
- Tablette mobile, garnie en dessus de deux lames de fer, percée chacune de deux trous,
fraisés en dessus pour recevoir deux vis à tête perdue à fleur de lames, lesquelles
traversent la dite tablette et s'engrènent dans les écrous faits dans les branches du
train 8.
- La même tablette vue en dessous. On y
#voit 4 têtes de clous à fleur
de bois, qui sont rivés de l'autre côté sur les lames pour les tenir à fleur de bois sur la
tablette. Les deux cavités sont pour passer sur les éminences de la
figure 12 ; au bout de ces cavités est une petite
mortaise qui reçoit le talon des branches.
- Tablette fixe garnie aussi de deux lames de fer à fleur de bois, et rivées en
dessus par trois clous à tête plate qu'on voit figurés à la même pièce vue en dessous.
- La même tablette vue en dessous avec les quatre vis qui traversent la table
sur laquelle cette tablette est fixée avec les quatre écrous qui sont figurés. Chaque tablette
est garnie d'une lame de fer bien dressée, fixée, avec des vis en bois à tête perdue, sur le
côté qui reçoit le justifieur.
- Train composé d'une traverse, de deux branches, d'une vis
et de son écrou, lequel écrou est de cuivre, qui entre à pens dans la traverse sur
laquelle il est rivé en dehors et arrêté en dedans par une tête.
- Branches. Elles sont vissées en retour d'équerre sur la traverse ; à l'autre
bout est un talon qui entre sous la tablette 4
pour la reculer ou l'amener sur la figure 5.
Les branches sont à fleur de bois sur la table dans une rainure où elles coulent.
- #Vis
du corps. Elle est fixée sur la paroi du buffet à droite ; savoir, en dehors par une
bande sur laquelle la tête de la vis est appuyée, et en dedans par le collet
et la goupille qui y sont figurés.
- Bande fixée par deux vis à fleur de bois.
- Clef de la vis.
- Conduite fixée par deux vis à fleur de bois sur la table.
- Talon qui saille dans le coffre, et qui est fixé sur la table,
où il entre à fleur de bois par une vis et son écrou.
Un pareil morceau de fer est également fixé sur la table et saille en dehors. On le nomme
PORTE-ÉCROU, parce qu'il reçoit un écrou de 18 lignes de long qui y est fixé.
Cet écrou a une vis de deux pouces de long avec un manche en équerre, dite
VIS DE LA FROTTERIE.
- Tourne-écrou vu de deux faces.
- Première pièce du JUSTIFIEUR.
- Seconde pièce du justifieur. Celle-ci s'emboîte sur l'autre
par les deux petits tenons apparents ; ils entrent et coulent sous les deux
mortaises représentées vis-à-vis.
- Noix figurées en place et à côté, suivant la place quelles occupent.
#Planche XII. Rabots
- Rabot monté de toutes ses pièces.
- Fut.
- Manche.
- Bois.
- Banquettes.
- Coussinets.
- Tourne-écrou, d'un côté, tourne-vis de l'autre.
- Fer à couper les cadrats ou dresser les lames de réglets.
- Fer pour couper l'angle du corps du côté de l'œil.
- Idem pour le pied de la lettre.
- Pour l'autre angle du corps.
- Pour couper circulairement les angles du corps, lorsqu'il y a de grands blancs.
- Pour les filets simples.
- Pour les réglets doubles ou triples.
- Pour former un second cran sur le corps en même temps que
l'on coupe les lettres par le pied.
Planche XIII. Coupoir de bois
- Coupoir, garni de ses pièces.
- Billot fixé par des vis sur le coupoir.
- Première pièce du justifieur garnie de la languette
et d'une noix d'ivoire entrée à queue d'aronde.
- Seconde pièce du justificateur garnie de sa
#noix. La rainure qui est sur
le côté reçoit la languette de l'autre pièce ; celle qui est figurée dessus sert de conduite
au rabot.
- Coin qui sert le justifieur dans le billot.
- Coupe transversale du justifieur.
- Rabot de bois garni de son fer.
- Maillet.
Planche XIV. Divers instruments
- Pince-plate, pour rompre les jets de lettres.
- Pince tranchante, pour couper les excédents du métal.
- Pince ronde, servant de tourne-écrou.
- Trusquin dont la branche transversale porte en dessous une pointe
`d'acier pour tracer ; l'autre côté, plié d'équerre, sert de calibre.
- Carré de bois taillé d'équerre, pour vérifier l'angle des réglets limés à onglet.
- Scie pour couper les réglets, etc.
- Équerre.
- Beauveau, ou fausse équerre utile lorsque l'on fait les jets d'un moule.
- Burin.
- Meule pour aiguiser les burins, couteaux, etc.
Planche XV. #Autres instruments
- Composteur servant à apprêter les lettres.
- Tringle pour appuyer et serrer les lettres sur le composteur, lorsqu'elles
sont si petites qu'elles ne peuvent se soutenir d'elles-mêmes quand on les apprête.
- Justification de corps. Ce sont des m m composées de côté sur un
composteur, lesquelles servent de modèle de corps.
- Galée pour former les paquets de lettres.
- Bâtons plus ou moins larges pour rétrécir l'intérieur de la galée et rendre
la page plus petite.
- Coulisse de la galée garnie d'un paquet de lettres qu'on nomme page,
lié avec une ficelle.
- Couteau à apprêter.
- Brosse d'apprêt et de coupoir.
- Rainette, petit couteau, tranchant par la partie pliée, pour créner sur le
composteur des parties de lettres qui excèdent le corps.
Planche XVI. #Divers ustensiles
- Armoire destinée à contenir les frappes, moules, poinçons, etc. La partie supérieure
est divisée en deux. La première contient les frappes arrangées par tiroirs marqués du nom
des caractères qu'ils contiennent. Au dessus sont les cases pour recevoir les moules ;
chaque case est marquée de la marque du moule.
- Frappe garnie de toutes les matrices nécessaires à un caractère.
- Pierre à frotter dressée sur les deux faces, plane et grenue par le moyen
de sable de rivière que l'on met entre deux pierres que l'on tourne l'une sur l'autre.
Celle-ci est d'un grès fort dur, de couleur de brique, qui se trouve en Alsace et en Hollande.
- Autre pierre à frotter. C'est une meule de rémouleur dressée et
grenue sur les deux faces. Elle est inférieure à l'autre pour la qualité.
- Râtelier vu en face et de profil, dont quelques dents sont garnies
chacune de 16 composteurs.
- Figure de composteur.
Fin de l'explication des planches.
|
|
Explications |
|
Parties voisines |
|
Manuel |
|
|
Début (texte) |
XXXVI |
Mode texte |
Table |
Accueil |
|
|
Premier folio (mode image) |
XXXVI |
Mode image |
|
Table des chapitres |
|
|
Version PDF |
|
|
|
Index |
|
|
|