http://jacques-andre.fr/faqtypo/Fournier/
Page provisoire en cours d'écriture... ce qui est entre <crochets anguleux> est provisoire ; date : voir en bas.
 

image provisoire

Gravure de Gaucher d'après
une peinture de Bichu (1748)
[Audin, Images].
Les références entre crochets
renvoient à la bibliographie
à la fin de cette page.

 
 
Pierre-Simon Fournier dit le Jeune
(1712-1768)
 

 
 
 
Contenu

Cette page, consacrée à Pierre-Simon Fournier dit le Jeune, est ici en complément à la version du Manuel typographique utile aux gens de lettres que j'ai mise sur le web ici dans ce site.
 
Cette page, en cours d'écriture donc incomplète, contiendra notamment :

 


B I O G R A P H I E
de Pierre-Simon Fournier

Sources :
– Harry Carter, « Biographical Note », Fournier on typefounding, [Carter, p. xiii-xxxiii]
[Jeanne Veyrin-Forrer]


N.B. Les œuvres écrites de P.S. Fournier et ses spécimens publiés sont cités intégralement [ci-dessous].


La dynastie des Fournier

Avant de donner les principales dates de Fournier, un dessin sur la dynastie des Fournier. Cet arbre est inspîré de Updike, avec des corrections trouvées chez Carter, Mosley et Jeanne Veyrin-Forrer.

provisoire
 

Notes :
 * François Fournier eut comme apprenti, en 1751, Nicolas Rétif de la Bretonne. Ce dernier dépeint François Fournier sous les traits de « Monsieur Parangon » dans la « Quatrième Époque » de son roman autobiographique Monsieur Nicolas. Voir ici.
 * Fille de François Gando, imprimeur et « ennemi » de P.S. Fournier !
*** Antoine-François Momoro, né à Besançon en 1756, auteur du Traité de l'imprimerie, s'engagea comme imprimeur révolutionnaire et mouru guillotiné à Paris en 1794. Sa femme Sophie incarna la Déesse Raison lors de la première fête de la Liberté.


Dates importantes de la vie de P.S. Fournier


 
  • Pierre-Simon Fournier est né le 15 ou 16 septembre 1712, troisième fils de Jean-Claude Fournier et de Marie-Madeleine Couret de Villeneuve. [Carter, p. xiii]
    Jean-Claude Fournier (?-1730) apprit son métier avec Jean Cot et entra en 1698 dans la fonderie Le Bé, à Paris, qu'il dirigea de 1700 à 1730. [Carter, p. xiii]
    Marie-Madeleine Couret de Villeneuve. était la fille de Louis-François d'une famille d'imprimeurs-libraires à Orléans. [Mosley, III, p. 328]
    L'aîné des fils, Jean-Pierre dit l'Aîné, reprit la fonderie paternelle en 1730 qui s'appellera « Fonderie Fournier ». Le fils de ce Jean-Pierre Fournier, Jean-François dit Fournier fils, eût également un établissement appelé « Fonderie Fournier » [Jeanne Veyrin-Forrer]].
    Le second, Michel François, devint imprimeur à Auxerre [Carter, p. xiv]. Nicolas Rétif de la Bretonne fit son apprentissage d'imprimeur en 1751 dans cette imprimerie et y travailla comme imprimeur jusque 1767. [Voir ici].
  • Pierre-Simon Fournier le jeune, fut élevé en province et ne revient à Paris que peu avant la mort de son père. Il entra à l'Académie Saint-Luc où il apprit la gravure sur bois et, avec M. Colson, le dessin.
    En 1729, il entre dans la fonderie de son père, puis travaille, comme indépendant, et grave des ornements en bois, puis aussitôt se met à graver des poinçons d'acier. [Carter, p. xv]
  • En 1736, il commence sa fonderie et fournit en caractères des imprimeurs.
  • En 1737, il publie une Table des proportions (reprise plus tard dans son Manuel typographique p. 133-138) où il expose pour la première fois le système des points typographiques (voir au sujet des points la section ci-dessous ).
  • En janvier 1739, il entre à la Communauté des imprimeurs (chambre syndicale) de Paris, en tant que fondeur et graveur de caractères. [Carter, p. xvi]
  • En 1742, il publie ses premiers Modèles des caractères de l'imprimerie, etc. dont il a gravé lui-même les poinçons en un temps record. Ses caractères étaient complètement nouveaux et entièrement de sa main.[Carter, p. xvii-xxi]
  • De 1740 à 1750, Fournier se consacre essentiellement à sa fonderie qui a un grand succès et ses fontes sont copiées (déjà !). Il grave de nouveau caractères mais se met aussi à dessiner ses premières vignettes.
  • En 1747, il épouse Marie-Madeleine Couret de Villeneuve [Carter, p. xxxii], fille d'un imprimeur d'Orléans [Mosley, p. 328-330.
  • Vers 1750, son succès lui vaut de participer à la création de fonderies en Suède et à Turin.
  • En 1751, il rédige l'article « Caractères » pour l'Encyclopédie de D'Alembert et Diderot. [Carter, p. xxii]
  • En 1755, Fournier commence en relation avec Breitkopf la création d'une nouvelle musique, s'attaquant ainsi au monopole des Ballard. [Carter, p. xxiii-xxviii]
  • [<à écrire...>]
  • En 1762, Fournier obtint par faveur exceptionnelle le titre d'« imprimeur surnuméraire  (c'est-à-dire en surnombre) pour l'impression de son propre Manuel.
  • En 1764, parution du tome I de son Manuel typographique.
  • En 1766-68, Fournier est malade.
  • En 1768, parution du tome II (et dernier) de son Manuel typographique.
  • Pierre-Simon Fournier meurt à Paris le 8 octobre 1768.
  • Dès sa mort, en 1768, les syndics de la Communauté des imprimeurs s?empressèrent de faire enlever la vis de sa presse pour mettre fin au statut « toléré » dérogatoire dont Fournier avait bénéficié seulement pendant les six dernières années de sa vie.
  • Sa veuve, Marie-Madeleine Couret de Villeneuve reprend la fonderie et la dirige pendant 7 ans et meurt en 1775. [Jeanne Veyrin-Forrer]
  • Leur fils, Simon-Pierre (dit lui aussi « le jeune »  certains auteurs précisent parfois « II ») prit en 1775 la suite de sa mère (avec qui il avait travaillé pendant les années précédentes). En 1795 il s'associe avec Beaulieu et il exploitait encore la fonderie en 1815. [Jeanne Veyrin-Forrer]
  • Le fils de Simon-Pierre Fournier II, Charles Fournier, reprit [momentanément?] la fonderie. [Est-ce le même que Charles Fournier des Ormes (ou Desorme), peintre ?? voir http://www.nanga.fr/f/fournier.htm]


Fournier et ses contemporains

provisoire
 


L' ΠU V R E
de Pierre-Simon Fournier

Dans cette partie, sont analysés certains des apports de Pierre-Simon Fournier en matière de typographie. À noter qu'il s'est occupé de ces divers domaines pratiquement toute sa vie ; l'ordre donné ici est donc complètement arbitraire et ne correspond ni à un ordre chronologique, ni à quelque notion d'importance.


Le point typographique

Sources :
[Boag]
[Laucoux]
...

Résumé
Le concept de point typographique est souvent atribué à Fournier, mais il avait déjà été inventé par le père Sébastien Truchet en 1700 (voir ici : HTML, 4 Ko). Mais les travaux de Truchet restèrent « académiques ».
Avant Fournier, on disposait de l'échelle relative des corps alors en usage et fixée par un ordonnance de 1723 qui précisait par exemple qu'un Petit-canon = deux Saint-Augustin. Suivant Truchet donc, Fournier ajoute une mesure absolue, le point, telle par exemple qu'un Saint-Augustin = 14 points et donc qu'un Petit-canon=28 points.
Il précise dans son Manuel typographique (p. 131) la valeur du point par « [je divise] le pouce en douze lignes, et la ligne en six de ces points typographiques »  soit 1 point = 1/72 pouce.
Le point Didot remplaça plus tard le point Fournier, qui resta toutefois en usage, notamment en Belgique, jusqu'au début du XXe siècle.
 


Avant et aux débuts de l'imprimerie

<Rappels sur les manuscrits médiévaux, les lignes, etc.>


Mesurer quoi ?

Les typographes ont bien sûr utilisé des caractères de diverses tailles, mais il faut bien comprendre ce que l'on entend. Considérons le petit texte imprimé suivant (d'après un texte de [Fertel, page 52] modifié pour les besoins de l'exemple).

Dans ce texte, il n'y a que deux tailles de caractères :

  1. Le mot « Composition » et le « C » de la lettrine au début du paragraphe de texte. Ces caractères sont dans une taille que l'on appelait Gros Canon (aujourd'hui on dirait, à peu près, un corps 44).
  2. Absolument tous les autres sont de la même taille, appelée Gros Parangon (corps 22).

Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder l'image suivante, qui est une image (retournée droite/gauche) de la galée avec ses caractères en plomb. Les lettres sont entourées par un cadre rouge indiquant les bords du caractère physique en plomb (on dit aussi le type). C'est ce caractère dont on mesure la taille, pas la trace imprimée de la lettre qu'il porte.

Le « C » de « Composition » et le « C » de la vignette sont gravés sur des caractères de même taille (un Gros Canon donc), mais leurs œils sont différents : le premier est une capitale basée sur la ligne de base. Le second est une « lettre de deux points » dont la ligne de base est plus basse que celle de la capitale de façon à garantir l'alignement avec les lettres de la seconde ligne ; du coup, la trace de ce « C » est plus grande (mais le caractère, lui, a la même hauteur que tous les autres caractères en Gros Canon).
Le « E » de « Cette » (capitale recommendée par Fertel qu'on mettrait plutôt aujourd'hui en petite capitale), le « E » (petite capitale) qui suit, et le e supérieur de « 1re » (une composition de qualité n'utiliserait pas d'abréviation ici) ont également tous la même taille (celle de gros parangon). De même, les « de » de la première ligne – après « lettre » et au début de « deux » – ont aussi la même taille : « deux points » est composé dans une fonte (Helvetica, celle du reste du texte étant en Utopia) qui a un « gros œil » : la hauteur des bas de casse est grande (voir [André, œil] à ce sujet).

En fait, la composition au plomb revient à assembler des boîtes rectangulaires comme dans la figure ci-dessous.

Mais encore faut-il que ces boîtes aient des tailles compatibles  on imagine mal la composition d'une ligne avec des caractères plus petits et d'autres plus grands que ceux du texte courant (comme en figure ci-contre où le blanc indique un trou et le noir un caractère qui devrait déborder sur celui de la ligne d'en dessous). En fai,t ça se fait localement (c'est du parangonnage), mais ça reste exceptionnel et disons presque anormal.


<..., etc., à écrire...>


Les caractères de Fournier

Voir aussi les fontes Barbou de Monotype,
Vizille de Thierry G.
ITC Charter pro: http://www.fonts.com/FindFonts/RecentReleases/2007/CharterPro.htm
Magpie de Connare (italique inspiré de Fournier : http://www.connare.com/type.htm)



<À écrire...>
 


Les vignettes de Fournier



<À écrire...>
 


Fournier et la musique



<À écrire...>
 


Fournier pédagogue : la fabrication des caractères



<À écrire...>
 


B I B L I O G R A P H I E


Spécimens et écrits de Pierre-Simon Fournier

Œuvres originales

Sources :
[Audin]
[Jammes]
[Mosley, p. 431-446] qui donne des détails sur les originaux et leurs lieux de conservation, et sur les éventuelles reproductions.


(Ordre chronologique)

1737 (début 1738 ?)
– Table de proportions qu'il faut observer entre les caractères Ce document, cité par Fournier dans son Manuel typographique (tome I, p. 132) semble disparu. On suppose qu'il était identique à celui reproduit dans les Modèles (voir ci-après) [Mosley, III, p. 138] puis dans le Manuel typographique (p. 133-138).
1742
– Caractères de l'imprimerie, nouvellement gravés par S.-P. Fournier le jeune [...]. Paris, rue des Sept voyes 1742 [In-32 ; 39 pages]
Fac-similé des planches de caractères dans Allen Hutt, Fournier, the compleat typographer, Rowman and Littlefield, Totowa, NJ, 1972, p. 79-86 (voir ci-dessous).
Traduction anglaise de l'introduction par Carter dans [Mosley, III, appendix III, p. 282-298]
– Modèles des caractères de l'imprimerie et des autres choses nécessaires audit art. Nouvellement gravés par Simon-Pierre Fournier le jeune [...]. Paris, rue des Sept voyes 1742 [In-4° oblong ; 12 p. et 27 planches].
Il existe une édition fac-similé avec introduction de James Mosley, Londres, 1965 (voir ci-dessous).
Anonyme [Pierre-Simon Fournier], « Lettre CCCCXXX », Observations sur les écrits modernes, août 1742, vol. 29, p. 217-226. [Annonce détaillée du spécimen de 1742.]
– « Lettre du Sr Fournier le jeune, graveur & fondeur de caractères, à M.L.D.F. en réponse à celles qui ont paru contre lui », Observations sur les écrits modernes, vol. 31 (1742), p. 59-72. Version scannée  [Google book / pdf].
1745
– Modèles des caractères de l'imprimerie et des autres choses nécessaires audit art. Nouvellement gravés par Simon-Pierre Fournier le jeune [...]. Paris, rue des Sept voyes 1745.
1749
– Caractère de finance, dit Bâtarde Coulée. Nouvellement gravé par Simon-Pierre Fournier le jeune [...]. Paris, rue Saint Etienne, 1749.
1751
– « Caractères d'imprimerie », article de l'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, tome II, Paris, 1751, p. 650-662. Voir [encyclo].
1752
– Nouveau caractère de finance, en deux parties. La première sur le corps de Trismegiste est appelée Bâtarde, & la seconde, Bâtarde coulée, qui est sur le Paragon..., par Fournier le je, Rue Saint Étienne des Grès, Paris, 1752.
1753
– « Lettre sur l'inventeur de l'imprimerie », Mercure de France, mars 1753, p. 57-65.
1756
– « Lettre sur l'imprimerie », Journal des Sçavans, janvier 1756, p. 13-23.
Version numérisée : [Gallica/BNF]
– « Seconde lettre sur l'imprimerie », Journal des Sçavans, février 1756, p. 73-83.
Version numérisée : [Gallica/BNF]
– « Troisième lettre sur l'imprimerie, pour servir de réponse à la critique que l'on a faite des deux premières... », Journal des Sçavans, septembre 1756, p. 579-589.
Version numérisée : [Gallica/BNF]
– « Suite de la troisième lettre sur l'imprimerie », Journal des Sçavans, octobre 1756, p. 655-667.
Version numérisée : [Gallica/BNF]
– Essai d'un nouveau caractère de fonte pour l'impression de la musique, inventé & exécuté, dans toutes les parties typographique par Fournier le jeune, Paris M.DCC.LVI. In-4o, 12 p.
1756 ??
– Épitaphe de Joly de Fleury par S.-P. Fournier le jeune. Paris, impr. de P.-G. Simon, (1756) [In-fol. plano]
1757
– Épreuve, de deux petits caractères. Nouvellement gravés et exécutés dans toutes les parties typographiques par Fournier le jeune [...]. Paris M.DCC.LVII; in-16, 10 p.
1758-1763
– Traités historiques et critiques, sur l'origine et les progrès de l'imprimerie [ou ... sur l'origine de l'art de graver en bois], par M. Fournier le jeune [...], Paris, impr. de J. Barbou, (1758-1761), In-8o ; [Recueil factice dont chaque pièce est décrite séparément dans les essais suivants : Dissertation... (1758), De l'origine... (1759), Observation... (1760), Remarques... (1761).]
Version numérisée : BookGoogle.
1758
– Dissertation sur l'origine et les progrès de l'art de graver en bois, pour éclaircir quelques traits [de l'histoire] de l'imprimerie, et prouver que Guttemberg [sic] n'en est pas l'inventeur, par M. Fournier le jeune [...], Paris, Imprimerie de J. Barbou, 1758, . Paris, impr. de J. Barbou, 1758, In-8o ; 92+3 p. [p. 87-92 : Avis particulier de l'auteur sur un contrefacteur [F. Gando] de ses caractères d'imprimerie]   [version numérisée par GoogleBook]
1759
– « Lettre de M. Fournier le jeune », Mercure de France, janvier 1759, p. 179-188.
– De l'origine et des productions de l'imprimerie primitive en taille de bois ; avec une réfutation des préjugés plus ou moins accrédités sur cet art ; pour servir de suite à la Dissertation sur l'origine de l'art de graver en bois, par M. Fournier le jeune [.. .]. Paris, impr. de J. Barbou, 1759, In-8o ; 263 p.
Version numérisée par GoogleBook.
1760
– Observations sur un ouvrage intitulé  Vindiciæ typographicæ [par Johann Daniel Schoepflin] pour servir de suite au traité De l'origine & des productions de l'imprimerie primitive en taille de bois, par M. Fournier le jeune, Paris, impr. J. Barbou 1760, In-8o, 62 p.
Version numérisée par GoogleBook.
1761
– Remarques sur un ouvrage [de Friedrich Carl de Baer] intitulé : Lettre sur l'origine de l'imprimerie, etc., pour servir de suite au traité, De l'origine et des productions de l'imprimerie primitive en taille de bois, par M. Fournier le jeune. Paris, impr. de J. Barbou, 1761, In-8o, 84 p.
Version numérisée par GoogleBook.
1763
– Lettre à M. Fréron, au sujet de l'édition d'une Bible annoncée pour être la première production de l'imprimerie. Fournier, Paris, décembre 1763, 14 p.
Voir Traités historiques... de Fournier en 1763, version numérisée : BookGoogle
1764
– Manuel typographique, utile aux gens de lettres, & à ceux qui exercent des différentes parties de l'Art de l'Imprimerie, par Fournier le jeune, tome I, Paris, imprimé par l'auteur, & se vend chez Barbou, 1764, in-8o], xxxvi+324 p., 16 planches H.T.
Voir rééditions ci-dessous ; édition numérique [ici, en cours de montage].
1765
– Traité historique et critique sur l'origine et les progrès des caractères de fonte pour l'impression de la musique, avec des Épreuves de nouveaux caractères de musique, présentés aux imprimeurs de France, par M. Fournier le jeune. A Berne, et se trouve à Paris, chez Barbou, 1765, In-4o ; 50 p.
[p. 39-47 : Ariette, mise en musique par l'Abbé Dugué]
1766
– Manuel typographique, utile aux gens de lettres, & à ceux qui exercent des différentes parties de l'Art de l'Imprimerie, par Fournier le jeune, tome II, Paris, chez l'auteur, J. Barbou, 1766, in-8o],xliv+306 p.
[pages 289-306 : « Réponse à un Mémoire publié en 1766 par MM. Gando, au sujet des Caractères de fonte pour la Musique »]
Voir rééditions ci-dessous ; édition numérique [ici, en cours de montage].


Réédition d'œuvres de Fournier

(Ordre chronologique)

  • Modèles des caractères de l'imprimerie (Paris 1742), facsimile edition, London, 1965 (with an introduction by James Mosley)
  • [Carter] Harry Carter, Fournier on typefounding the text of the «Manuel typographique» (1764-1766) translated into English and edited with notes, London, Soncino Press, 1930 [In-8o ; xlii-323 p. ; portrait ; Carter, Harry Graham (1901-1982), éditeur scientifique] ; New edition with a foreword and supplementary bibliography by the translator, New York, Burt Franklin, cop. 1973. Reproduit dans [Mosley, 1995]
  • [Minkoff]Traité historique et critique sur l'origine et les progrès des caractères de fonte pour l'impression de la musique. Observations sur le traité historique et critique de M. Fournier. Réponse à un mémoire publié en 1766 par MM. Gando au sujet des caractères de fonte pour la musique. Genève, Minkoff reprint, 1987 [104 p., 22 cm ; réunit les fac-sim. duTraité historique et critique sur l'origine et les progrès des caractères de fonte pour l'impression de la musique, Paris, Barbou, 1765 ; des Observations sur le traité historique et critique de Monsieur Fournier le jeune de MM. Gando, père et fils, Paris, Moreau, 1766 ; et de Réponse à un mémoire publié en 1766 par MM. Gando, au sujet des caractères de fonte pour la musique.]
    Réimpression de l'édition de Berne et Paris, 1765 et 1766. Genève, 1972. 3 volumes in-4 et in-8 de 114 pages – en 1 volume in-8 – broché. (Archives de léédition musicale française, tome IX) ISBN 2-8266-0330-2.
  • [Mosley] James Mosley, The Manuel Typographique of Pierre-Simon Fournier le jeune, together with Fournier on Typefounding, an english Translation of the Text by Harry Carter, in facsimile, with an Introduction and Notes by James Mosley; 3 volumes: Manuel typographique, vol. 1, 1764; Manuel Typographique, vol., 2, 1766; Fournier on Typefounding, 1930. Printed in Germany by the Lehrdruckerei Technishe Hochschule Darmstadt; binding by Gerd Hoffrath, Roßdorf. ISBN 3-88607-094-8 ; 1995.
  • Jacques André, Fac-similé numérique du Manuel typographique de Pierre-Simon Fournier 1764 et 1766 ; [ici, en cours de montage], 2005-...
  • Pierre-Simon Fournier dit le jeune, Manuel typographique utile au gens de lettres..., Tome I, Paris, 1764. Édition fac-similé pour affichage sur écran ou impression papier, 2010. Tome I (xxxii+328 pages + XVI planches H.T., format A6), Jacques André éd., Éditions du jobet.


Ouvrages contemporains à Fournier et liés à lui

(Ordre chronologique)

  • [Fertel] Martin-Dominique Fertel, La science de l'imprimerie [...], Saint Omer, MDCCXXIII.
    Édition numérique : PôLIB
  • [Encyclopédie] Diderot et d'Alembert, Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Paris, 1750-17nn, N tomes.
    Nombreuses rééditions : ..., P.-M. Grinevald et C. Paput, L'Encyclopédie de Diderot & d'Alembert – Les métiers du livre, Bibliothèque de l'image, Paris, 1994. [Extraits relatifs aux métiers du livre]
    Versions électroniques : Sur CD : Redon??...
    Sur le web : [projet ARTFL]
  • N. Gando et F. Gando, Observations sur le Traité historique et critique de Monsieur Fournier le jeune sur l'origine et les progrès des caractères de fonte pour l'impression de la musique, Berne, 1766
    Réédition dans [Minkoff]
  • Giambattista Bodoni, Manuale Tipografico, Parma, Italie, 1818.
    Version numérisée  : RareBookRoom.
  • « Eloge de M. Fournier le jeune », Nécrologie des Hommes Célèbres, 1770, p. 251. (Cité par [Carter, p. xi])

    Jeanne Veyrin-Forrer signale, dans son analyse de CARTER(Harry). – Sixteenth century French founders... parue dans le Bulletin de documentation bibliographique, juillet 1967, p. 4-6 (numérisé par ENSIB) que « l'article anonyme consacré à Fournier le jeune dans le Nécrologe des hommes célèbres de I770 est l'œuvre de Nicolas François de Neufchateau, futur ministre de l'Intérieur, dont le nom figure dans la table de la réédition hollandaise, et que le document publié aujourd'hui fut écrit originellement sur un papier filigrané aux armoiries des Le Bé, trois compas ouverts placés 2 et I (apparenté à Briquet, I, nos II63-II66 et Le Clert, nos 206, 209), ce qui constituerait, s'il était nécessaire, une preuve supplémentaire d'authenticité.

  • A. B—r, art. FOURNIER (Pierre-Simon), Biographie universelle ancienne et moderne ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes..., tome quinzième, Paris, chez L. G. Michaud, 1816, p. 384-387


Bibliographie sur Pierre-Simon Fournier et son œuvre

Ouvrages ou chapitres spécifiques

(Ordre chronologique)

  • Thibaudeau, La Lettre d'imprimerie, 1921, 2 vol.. [p.??]
  • P. Beaujon [pseudonyme de B. Warde], Pierre-Simon Fournier 1712-1768, and XVIIIth Century French Typography. London 1926
  • James Mosley, An introduction to Pierre Simon Fournier's « Modèles des caractères de l'Imprimerie », Londres, 1965.
  • A. Hutt, Fournier the Compleat Typographer, Rowman and Littlefield, Totowa, NJ and London, 1972
  • Gérard Blanchard, « Le "Fournier" : caractère du bicentenaire », Communication et langages, No82, 1989. p. 32-48.
  • Bertram Schmidt-Friderichs, Pierre-Simon FOURNIER, Jacques Damase éditeur, Paris 1991.
  • Fernand Baudin, « Pierre-Simon Fournier : la typographie absolue », L'effet Gutenberg, Éditions du cercle de la librairie, 1994, p. 213-240.
  • ...
  • Yves Perrousseaux, « Pierre-Simon Fournier le jeune (1712-1768) », Histoire de l'écriture typographique, volume 2,« Le XVIIIe siècle », tome I/II, Atelier Perrousseaux, 2010, p. 138-173.

Ouvrages/articles sur des points précis en relation avec Fournier ou son œuvre

(Ordre alphabétique)

  • ...
  • [Audin] Marius Audin, Les Livrets des fonderies françaises créées avant  1800, Paris, 1933.
  • [Aufrère] Sydney H. Aufrère, Les alphabets dits « égyptiens » et « cophtes » de Fournier le Jeune (1766) et la « guerre des polices » au XVIIIe siècle. En marge de la redécouverte de l'écriture hiératique, Verba manent – Recueil d'études dédiées à Dimitri Meeks (textes réunis et édités par Isabelle Régen et Frédéric Servajean), Cahiers de l'ENiM (CENiM) 2, Montpellier, 2009, p. 29-50. ici (pdf de 2,5Mo)
  • [Boag] Andrew Boag, « Typographic measurement: a chronology », Typography papers, I, Reading, 1996, p. 105-122.
  • T.L. De Vinne, The pratice of typography: a treatise on the process of type-making, the point system, the names, sizes, styles and prices of plain printing types, 2nd ed., The Century ., New York, 1902. [Discute du point Fournier et donne, pages 133-138, une traduction anglaise du chapitre XIII du Manuel de Fournier et la table des proportions.]
  • John Dreyfus, « French Types Ornaments during the Eighteenth Century », Into Print, The British Library, 1994, p. 43-56. [Réédition partielle de Aspects of French Eighteenth Century Typography, Cambdridge University Press, 1982.]
  • [Jammes] Collection de spécimens de caractères – 1517-2004, Catalogue établi par Isabelle et André Jammes, Éditions des cendres, 400 p. (252 x328) ; ISBN 2-86742-143-8 ; 2006.
  • [Laucoux] Christian Laucoux-Solignac, art. « Point typographique », DEL, à paraître.
  • I.A. Legros and J.C. Grant, Typographical printing-surfaces, Longmans, Green & co, 1916. [Discute du point Fournier et donne, pages 61-66, une traduction anglaise du chapitre XIII du Manuel de Fournier et la table des proportions.]
  • James Mosley, «  Lettre de Fournier le jeune au lieutenant-général de police (1762, BNF, Ms. Fr. 22117 (37, f. 108-118) », où?, 1997.
  • [Jeanne Veyrin-Forrer] Jeanne Veyrin-Forrer, « Simon-Pierre Fournier, successeur de Fournier-le-jeune », La Lettre & le Texte – Trente années de recherches sur l'histoire du livre, Collection de l'École Normale Supérieure de Jeunes Filles, no 34, Paris, 1987, p. 109-120.
  • A website about the development, shape and use of typefounders' moulds, http://users.pandora.be/waarde/Handmoulds/
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Autres ouvrages/articles citant Fournier

(Ordre alphabétique)

  • Jacques André, « La fonte du jour : Fournier », La Lettre GUTenberg 37, novembre 2010, p. 4-6. site GUTenberg (pdf).
  • [Audin, Images] Marius Audin, Histoire de l'imprimerie par l'image. Tome I : L'histoire et la technique, Paris : H. Jonquières, 1928, 4 vol. [voir notamment figure 143 page ??]
  • Gérard Blanchard, Aide au choix de la typo-graphie, Atelier Perrousseaux éd., Reillanne, 1998, [p. 156-7 et passim]
  • Gérard Blanchard, « Les typographies de la Révolution », L'affiche en révolution (textes réunis par Alan Marshall et Thierry Gouttenègre), Musée de la Révolution française, Vizille, 1998. p. 87-98. [section « Fournier, caractère de la liberté ? », p. 93-95.]
  • Robert Bringhurst, The elements of typographic syle, second edition, Hartleys & Marks, Vancouver, 1996. [p. 216-217]
  • Paul Dupont, La gravure sur bois appliquée à la typographie, 1853. [site de textes rares].
  • Jean-Claude Faudouas, Dictionnaire des grands noms de la chose imprimée, Retz, Paris, 1991 [p. 62-63].
  • Jérôme Peignot, Petit traité de la vignette, Imprimerie Nationale Édition, Paris, 2000. [« La gravure des vignettes par Fournier », p. 39-48]
  • Rémy Peignot, « L'esprit des lettres », De plomb, d'encre et de lumière. Essai sur la typographie et la communication écrite, Imprimerie nationale, Paris, 1982. [p. 117-118]
  • Vox, Maximilien, Faisons le point, Union bibliophile de France, Paris, 1963.
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Autres ouvrages/articles cités dans cette page

(Ordre alphabétique)

  • [André, œil] Jacques André, « Lucida a-t-elle un gros œil ? », Lettre GUTenberg, no5, avril 1995, p. 24-26, (ici, pdf de 324 Ko).
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Liens sur des sites citant Fournier
 

 
 
 

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Page créée en avril 2007 – Dernière mise à jour : 18 décembre 2010.
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